Booking for : Vialas

    Vialas

    Histoire du village

    Le temple de Vialas a été en très grande partie démoli en 1685. Une église est ensuite construite sur ses ruines. Mais en janvier 1804, faute de paroissiens catholiques, le maire de Vialas rend la clé de l’édifice aux protestants : l’église redevient alors un temple.

    Le prédicant Jean Roman arpentait particulièrement le secteur compris entre Vialas et Vébron.

    C’est Jean Nicolas dit Jouany qui succédera à Gédéon Laporte, mort au combat le 22 octobre 1702, comme chef des camisards pour tenir avec 300 à 400 hommes les Hautes Cévennes, Bougès et Mont-Lozère, Vialas, Génolhac et le haut de la Vallée Longue.

    Pierre Corteiz, natif de Nojaret fut avec Antoine Court, un des principaux acteurs de la restauration des églises protestantes en Cévennes. Prédicant à 18 ans, il s’exilera à Lausanne en 1704 où il sera reconnu comme pouvant exercer le ministère de prédicant (lettre du 13 mars 1705) puis revint en Cévennes en 1709, retourna à Lausanne en 1712, puis de nouveau en Cévennes en 1713 où il séjournera principalement jusqu’en 1733. Il sera reconnu comme pasteur à Zurich en 1718 après que les Genevois lui aient refusé la consécration. Il se retirera à Zurich en 1733 où il mourut en 1767. Ses nombreux voyages montrent, comme tant d’autres, la grande perméabilité qu’il y avait entre les Cévennes et la Suisse.

    Si Corteiz devint ennemi de toute violence à partir de 1713-1715, il n’en reste pas moins qu’auparavant il avait participé au soulèvement camisard. Il s’était rendu en octobre 1704. Il a publié ses «Mémoires» en 1728 à Zurich.

    Camisards originaires du village

    • 53

    Sur la route