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    Saint-Julien-d’Arpaon

    Histoire du village

    De Barre-des-Cévennes à Saint-Julien-d’Arpaon par l’itinéraire : au pays des premiers camisards (cfr. publication Parc national des Cévennes).

    L’aspect ruiniforme de l’imposant château de Saint-Julien-d’Arpaon, juste au-dessus de la rivière La Mimente, donne l’impression d’un « ensemble de pierres s’élevant haut dans le ciel comme une avant-garde des à-pics rocheux avoisinants. ». On y trouve encore de nombreux détails architecturaux témoignant d’une grandeur passée.

    L’abbé du Chaila, de retour de la foire de la Madeleine à Barre-des- Cévennes fit étape à la cure de Saint-Julien-d’Arpaon. C’est dans cette église qu’il prononcera sa dernière homélie le 23 juillet 1702. En haut de la commune, sur la montagne du Bougès, le hameau de Mijavols, particulièrement surveillé comme lieu d’assemblées était qualifié de « peste » par les officiers royaux. Le prédicant Jean Roman y fut trahi et arrêté en 1686, ceux qui l’avaient dénoncé reçurent 10 écus chacun. En représailles, à deux reprises, en 1686 et 1692 le hameau fut incendié.

    Le brigadier Julien imposera une amende de 6000 livres à la commune en juin 1703. Alors qu’il se préparait à la détruire lors du Grand Brûlement des Cévennes, le maréchal de Montrevel partit précipitamment en direction de Sète où l’on annonçait la flotte anglo-hollandaise, renonçant ainsi à son projet de destruction.

    Napoléon Peyrat dans son «Histoire des pasteurs du Désert», publiée en 1842 mentionne les arsenaux cachés dans la vallée de la Mimente, Robert-Louis Stevenson qui en faisait la lecture, – c’est le seul ouvrage qu’il avait alors avec lui, – les évoquera à son tour dans «Voyage avec un âne dans les Cévennes».

    Camisards originaires du village

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    Sur la route

    • Chemin : PR