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    Saint-Jean-du-Gard

    Histoire du village

    Dès le milieu du XVI° comme dans tout le piémont cévenol, les idées de la Réforme furent partagées par la quasi-totalité de la population. Louis XIV fit élever un mur de 5 mètres de haut tout autour de la ville pour isoler les habitants de ceux qui résistaient pour leur foi. On se souvient que « ceux de la R.P.R. », de la Religion Prétendue Réformée, ont été appelés : révoltés, scélérats, rebelles, fanatiques, mutins, attroupés, brigands, mécontents, malcontents, barbets (Vaudois), housards, osards, puis camisards. C’est dans une lettre du brigadier Julien, écrite à Saint-Jean-du-Gard le 5 avril 1703 qu’apparaît pour la première fois le mot «camisard» dans un document officiel.

    Abraham Mazel (1677-1710) – dont l’historien Jean-Paul Chabrol dit qu’il fut tout à la fois le premier et le dernier des camisards – est né au hameau de Falguières. La maison de Mazel acquise en 1995 par l’association éponyme est devenue « Maison vivante des résistances.»

    La vie de Saint-Jean-du-Gard a été fortement marquée par trois arbres : l’olivier, le châtaignier, – l’arbre à pain – qui a permis à des générations de Cévenols de subsister et enfin le mûrier – arbre d’or- dont les feuilles ont nourri les vers à soie et créé une véritable économie avec les filatures. Il y eu jusqu’à 21 filatures en activité dans la commune.

    La dernière, Maison Rouge, est à présent devenue Musée de France, présentant dans un cadre prestigieux l’œuvre et la collection de Daniel Travier, créateur et conservateur du Musée des Vallées Cévenoles.

    C’est à Saint-Jean-du-Gard qu’arriva Robert-Louis Stevenson le 3 octobre 1878 au terme de son périple de 12 jours depuis Le Monastier-sur Gazeille. De ce voyage il fit un récit : « Voyage avec un âne dans les Cévennes » et toujours plus nombreux sont ceux qui le suivent sur ce chemin, avec ou sans âne.

    Camisards originaires du village

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    Sur la route