Booking for : Moissac-Vallée-Française et Sainte-Croix-Vallée-Française

    Moissac-Vallée-Française et Sainte-Croix-Vallée-Française

    Histoire du village

    L’église de La Boissonnade est le bâtiment le plus ancien qui ait été recensé en Lozère. Il date de 1063. Elle devint temple vers 1560 ; elle sera réaffectée au culte catholique lors de la Révocation de l’Edit de Nantes, puis vendue comme bien national en 1796 et achetée par les protestants en 1822.

    Le 9 septembre 1689 une assemblée clandestine présidée par le prédicant Manoël s’est tenue à l’Arbouse, bien que ne pouvant se saisir directement des participants, il sera décidé de procéder à une vingtaine d’arrestations. Le 14 septembre l’intendant Bâville fait pendre 11 personnes, dont le jeune Thomas Bourrit et deux femmes veuves du mas de la Roque et de Moissac-Vallée-Française. Manoël qui avait été trahi parvient à s’échapper, pieds nus.

    Claude Brousson, dont la tête avait été mise à prix par l’intendant Bâville présida également des assemblées clandestines notamment à la Méjanelle, et échappa de peu au fait d’être arrêté, après avoir été dénoncé. Dans sa correspondance datée de 1698, adressée aux Pays Bas, pour solliciter de l’aide, il présente ainsi la situation :

    « On continue toujours de désoler le peuple protestant, et surtout dans les villages on le dévore, de sorte qu’on met les gens dans la nécessité ou de mourir de faim, ou d’aller quelque fois à la messe. », il présente ainsi la situation le 25 avril et le 28, il ajoute : « Dans les provinces méridionales, on y parait résolu à tout souffrir, plutôt que d’adhérer au culte de la Religion romaine. »

    Dans son premier roman publié en 1925 « Roux le bandit » André Chamson évoque l’histoire d’Alfred Roux, natif de la Bastide. Il en fera un déserteur dont les convictions pacifistes auraient été soutenues par la foi, ce qui ne semble pas conforme à la réalité. Chamson voulait-il ainsi montrer la persistance d’une résistance spirituelle en Cévennes ?
    En 1943 un maquis-école (pour former les résistants) fut organisé à la ferme de La Picharlerie qui accueillera également en 1944 le maquis de Bir-Hakeim.

    A Saint-Roman-de-Tousque, sur la Corniche des Cévennes se trouve une stèle qui rappelle l’histoire de la résistance en Cévennes durant la guerre 1939-1945, avec les réseaux internationaux auxquels participaient des Allemands antinazis.

    Camisards originaires du village

    • 13 de Moissac-Vallée-Française
    • 19 de Sainte-Croix-Vallée-Française

    Sur la route