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    La Can de l’Hospitalet

    Histoire du village

    A la limite de Barre-des-Cévennes, de Vébron et du Pompidou La Can de l’Hospitalet était un lieu d’assemblées situé comme toujours au point de jonction de différentes communes, pour se répartir les amendes au cas où elles seraient surprises par les forces royales, lieu stratégique également pour se cacher, organiser la surveillance et la fuite en cas de nécessité.

    Les prédicants François Vivent et Claude Brousson, de retour de Suisse décident d’organiser une assemblée à La Can de l’Hospitalet. Elle se tiendra les 23 et 24 septembre 1689. Claude Brousson fait appel à la résistance spirituelle. Les organisateurs furent surpris par la volonté d’en découdre qui s’exprima dans l’assemblée constituée d’une centaine de jeunes gens plus ou moins armés qui pensaient alors que l’heure était venue de se rebeller.

    Le lendemain l’abbé du Chaila fait arrêter une quarantaine de participants que Brousson et Vivent parviennent à faire relâcher.

    Les prédicants Roman, Olivier et Quet, alors accompagnés de 150 hommes, selon ce qu’en a rapporté un habitant du Pompidou à Antoine Court, croisèrent l’abbé du Chaila en 1689 à la Can de l’Hospitalet : « On délibéra de se défaire de lui, puis on y renonça, l’abbé ayant promis de cesser ses persécutions. » On sait qu’à deux autres reprises cette question se posa.
    La communauté protestante organise tous les quatrièmes dimanches de juillet une assemblée sur les lieux mêmes de celle de 1689, et traditionnellement « La Cévenole » y est chantée, comme cela fut le cas pour la première fois lors de l’assemblée commémorative de 1898.

    Camisards originaires du village

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    Sur la route