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    Gabriac

    Histoire du village

    Dans l’ouvrage « Itinéraires protestants en Languedoc », placé sous la direction de Patrick Cabanel, il est cité Théodore de Bèze qui mentionne la commune comme une des toutes premières acquises à la Réforme en Cévennes : « Ceux des montagnes des Cévènes (un païs rude et aspre s’il y en a en France et qui pouvait sembler des. moins capables à recevoir l’Evangile, pour la rudesse de l’esprit des habitants) receurent néanmoins avec une merveilleuse ardeur la vérité de l’Evangile auxquels ils s’adjoignirent, non seulement tout le commun, mais aussi les gentilshommes et plus grands seigneurs : tellement que quasi en un instant furent dressées plusieurs églises, à savoir celle de Melet, d’Anduze, de Sauve, de Saint-Jean, de Saint-Germain-de-Calberte, de Saint-Etienne-de-Valfrancesque, du Pont-de-Montvert, Saint-Privat, Gabriac et autres lieux circonvoisins. »

    Le prédicant Desgroulx, dit Carny fut arrêté au château de Gabriac où il s’était réfugié. Le prédicant Manoel y fut trahi en 1688 par Zacharie Blanc à qui il avait demandé l’hospitalité. Louis Manuel, originaire du Mas Prunet, avoua devant les juges avoir fait trois fois office de passeur pour la Suisse. En 1745, il affirma à Antoine Court avoir fait dix-neuf fois le voyage et avoir été le porteur des lettres pastorales de Brousson. A lui seul il montre combien les voyages et les échanges étaient nombreux et denses entre la Suisse et les Cévennes, toujours accomplis au risque de leur vie par ceux qui les entreprenaient. La famille des seigneurs de Gabriac était connue comme particulièrement violente. Jean III de Gabriac eut 6 fils, tous morts de mort violente. Le château fût pillé par les dragons en 1685.

    Camisards originaires du village

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    Sur la route